Bats roosting in public buildings: A preliminary assessment from Moramanga, eastern Madagascar

Authors

  • Noromampiandra Razafindrakoto
  • Alexandra Harwell
  • Richard K. B. Jenkins

DOI:

https://doi.org/10.4314/25

Keywords:

Madagascar, Moramanga, building, bats, health

Abstract

Madagascar has many synanthropic bat species but relatively little is known about how people interact with them. A preliminary assessment on the presence of bats in buildings and their interactions with people was conducted in the eastern town of Moramanga. Fifty of the 156 buildings were reported to contain active bat colonies and 46 of these were in schools. The bats, two species of Molossidae, roosted principally in the roof spaces of buildings that were more than ten years old. Users of the buildings were relatively tolerant of the bats, although 41% reported negative attitudes because of the odor of roosting colonies and some concerns over the possibility of contracting respiratory ailments from bat faeces. Guano accumulated in classrooms and was observed on floors and desks. Basic renovations could improve the learning environment for children and could be conducted in a bat-friendly way. More research is needed to assess the health risks to people from interacting with bats in Madagascar, and this includes people who study, eat, and handle bats or work and live in buildings or caves where bats roost.

 

RÉSUMÉ

Certaines espèces de chauves-souris ont su s’adapter à l’environnement humain et ont ainsi colonisé certaines parties des constructions humaines. Pourtant, de nombreuses espèces de chauves-souris sont associées à certaines maladies émergeantes. Madagascar possède plusieurs espèces synanthropiques de chauves-souris dont quelques unes associées à des virus alors que l’interaction de ces animaux avec les gens est très peu connue. Pour mieux comprendre ce phénomène, nous avons mené une étude préliminaire sur la présence de chauves-souris et de leurs interactions avec les gens dans des constructions urbaines, plus particulièrement dans des bâtiments publics (ceux de l’éducation ou de la santé) à Moramanga, une ville située dans la partie orientale de l’île. Des enquêtes informelles ont été réalisées auprès des usagers de ces enceintes et des comptages nocturnes de chauves - souris ont été effectués pour certains de ces bâtiments au moment où ces animaux quittaient leur dortoir. Les chauves-souris ont été identifiées grâce à des photos ainsi qu’à partir de mesures et caractéristiques morphométriques des individus capturés à l’aide de filets fauchoirs. Nous avons étalé des films en plastique pour récolter les fèces de chauves-souris dans les combles ou dans des salles de classes, et nous avons également recueilli les guanos amassés après le nettoyage des salles de classe. Les fèces ont été pesées avec des Pesola. Sur les 156 constructions répertoriées, une cinquantaine était habitée par des chauves-souris. La présence de ces animaux a été confirmée dans la plupart des écoles visitées (46 sur 65) mais pas dans les bâtiments hospitaliers et les centres médicaux. Les chauves-souris représentées par deux espèces de Molossidae, vivaient dans des combles de bâtiments publics construits depuis plus de dix ans. Les personnes utilisant ces bâtiments étaient relativement tolérantes sur la présence des chauves - souris bien que 41% relevait des attitudes négatives portant soit sur l’odeur dégagée par les colonies, soit sur des affections respiratoires attribuées aux fèces de ces chauves-souris, de sorte que certains occupants de ces bâtiments publics ont essayé, mais en vain, de se débarrasser de ces animaux. Les matières fécales s’accumulaient dans les salles de classe et ont été observées sur le sol et les bureaux. Des réparations élémentaires pourraient améliorer l’environnement éducatif pour les enfants et pourraient être conduites de manière à ne pas menacer les chauves-souris. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour évaluer les risques sanitaires des interactions avec les chauves-souris à Madagascar, et plus particulièrement pour les gens qui étudient, consomment ou touchent les chauves-souris, et même ceux qui travaillent ou vivent dans des immeubles ou des grottes où les chauves-souris gîtent.

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15-12-2010

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