Bats as bushmeat in Madagascar
DOI:
https://doi.org/10.4314/199Keywords:
bats, bushmeat, <i>Eidolon</i>, <i>Hipposideros</i>, hunting, <i>Pteropus</i>, <i>Rousettus</i>, roostAbstract
Bats are eaten by people throughout Madagascar and although the larger species like Pteropus rufus, Eidolon dupreanum, Rousettus madagascariensis and Hipposideros commersoni are preferred, small insectivorous bats are also eaten. The national hunting season for bats is widely ignored and both unsuitable hunting practices and high offtake represent a serious threat to bat populations in some areas. Bat bushmeat may be an important source of protein for Malagasy people during periods of food shortage but in general there are few data on the socioeconomic and cultural importance of bats. Fruit bats produce a single offspring per year and are therefore susceptible to over-hunting. Nevertheless, large roosts offer the possibility of community managed harvests to secure the colony and provide a source of meat but further research is needed before this can be considered. Roost sites also present the best focus for conservation and greater effort is needed to control hunting using existing legislation and flexible community-based solutions that are sensitive to the local context. The threat of pathogen transfer from bats to people is of growing concern as more bat species are identified as vectors of emergent viral diseases.
RÉSUMÉ
Les gens consomment des chauves-souris partout à Madagascar et s’ils préfèrent les plus grandes espèces comme Pteropus rufus, Eidolon dupreanum, Rousettus madagascariensis et Hipposideros commersoni, les petites chauves-souris insectivores sont également consommées. La période d’ouverture nationale de la chasse n’est généralement pas respectée et l’on assiste aussi bien à de mauvaises pratiques cynégétiques qu’à des prélèvements importants qui représentent une menace sérieuse pour les populations de chauves-souris dans certaines régions. Les chauves-souris peuvent constituer une source de protéines importante pour les populations villageoises pendant les périodes de soudure alimentaire mais en règle générale, il existe peu de données sur les valeurs socio-économiques ou culturelles des chauves - souris. Les chauves-souris frugivores ne produisent qu’un seul jeune par an, de sorte qu’elles sont sensibles à la pression de chasse bien que les grands dortoirs pourraient offrir l’occasion d’une exploitation gérée par la communauté pour assurer la sécurité des colonies et fournir une source de protéines mais de plus amples recherches sont nécessaires avant que cette alternative ne puisse être retenue. Les dortoirs constituent également les meilleures cibles des actions de protection de la nature et des efforts plus importants sont nécessaires pour contrôler la chasse en s’appuyant sur la législation nationale ainsi que sur des solutions locales plus souples et adaptées, basées sur la communauté. Les chauves-souris peuvent aussi transmettre des agents pathogènes et cette menace est une source d’inquiétude grandissante car de plus en plus d’espèces de chauves-souris ont été identifiées en tant que vecteurs de maladies virales émergentes.
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