Madagascar rosewood, illegal logging and the tropical timber trade

Authors

  • John L. Innes

DOI:

https://doi.org/10.4314/166

Keywords:

Rosewood, <i>Dalbergia</i>, illegal logging, World Heritage Convention, CITES

Abstract

Although deforestation rates in the tropics are reportedly slowing, the loss of both forest area and forest quality remains a significant issue for many countries. This is particularly true of Madagascar, where recent government instability has enabled a significant increase in the incidence of illegal logging of Dalbergia species from National Parks such as Marojejy and Masoala. The logs are exported with relative ease as export permits are being made available. While attempts have been made to improve the management of tropical forests, in 2005, the International Tropical Timber Organization considered that only 7% of tropical production forests were being managed sustainably. Given the challenges associated with halting illegal logging at source, emphasis has shifted to the control of the trade in forest products. The Convention on the Internationa Trade in Endangered Species provides a mechanism to restrict such trade, but the Madagascan Dalbergia species are not listed. In the USA, the recent amendments to the ‘Lacey Act’ could provide a significant disincentive to the import of illegally logged wood products, but it remains to be seen whether this Act can be enforced effectively.

RÉSUMÉ
Bien que les taux de déboisement sous les tropiques seraient à la basse, il n’en demeure pas moins que la perte de la couverture forestière et de la qualité des forêts restent des sujets sensibles pour de nombreux pays. Cela s’est avéré d’autant plus vrai à Madagascar que de récents troubles politiques ont été accompagnés par une augmentation significative de l’exploitation illicite de bois précieux, dont les bois de rose et les palissandres (Dalbergia spp.) dans les parcs nationaux comme ceux de Marojejy ou de Masoala. Les bois sont exportés assez facilement avec la délivrance de permis d’exportation dans un cadre législatif changeant. Dans le monde, il y a bien eu des essais d’amélioration de la gestion des forêts tropicales mais en 2005, l’Organisation internationale des bois tropicaux considérait que seulement 7% des produits sylvicoles issus des forêts tropicales étaient exploités de manière pérenne. Compte tenu de la difficulté à s’attaquer aux sources de l’exploitation illégale pour y mettre un terme, une attention particulière a été portée sur le contrôle du commerce des produits forestiers. La convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction connue par son sigle CITES constitue un mécanisme permettant de limiter un tel commerce mais les espèces malgaches du genre Dalbergia pour les bois de rose et les palissandres ou Diospyros pour les ébènes ne figurent pas sur les listes de la CITES. Aux États - Unis, le nouvel amendement au ‘Lacey Act’ pourrait permettre de freiner de manière significative l’importation de produits forestiers exploités illégalement mais il faut voir si cette Loi pourra effectivement être imposée.

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Published

15-06-2010

Issue

Section

Invited Contributions