Alternative business models for forest-dependent communities in Africa: A pragmatic consideration of small-scale enterprises and a path forward.

Authors

  • Robert A. Kozak

DOI:

https://doi.org/10.4314/130

Keywords:

Africa, forests, alternative business models, concessions, poverty alleviation, community wellbeing

Abstract

The dominant mode of business practice in the African forest sector – especially in the high forest cover regions – comes in the form of concessionaires operating on publicly held lands. Increasingly, however, the concession - based model is being challenged. Is it socially and environmentally sustainable? Does it lead to positive socio-economic outcomes for forest - dependent communities? While this paper does not attempt to answer these questions head - on, it does put forward four alternative business models that could serve to reduce poverty and improve social conditions among rural forest-dwelling Africans: 1) small and medium-sized enterprises; 2) community forest enterprises; 3) business associations; and 4) alliances with concessionaires. Definitions of the four business models are provided, and some key considerations for each are discussed. The paper concludes by providing recommendations for civil society, governments, economic actors, communities, and other stakeholders interested in catalyzing and creating an enabling environment for these sorts of business alternatives to succeed in the forested regions of Africa. Namely, there is a need to collect and disseminate quantitative data on the socio-economic contributions that small- scale enterprises can make, devise appropriate interventions that take into account the highly variable socio-political landscapes of Africa, and develop business plans grounded in solid, marketable value propositions.

 

RÉSUMÉ

Les concessions forestières sur terrains publics constituent le principal mode de gestion du secteur forestier et est plus particulièrement adopté dans les régions disposant d’une couverture forestière importante. Cette pratique est cependant de plus en plus remise en question et certains de se demander se elle est pérenne socialement et pour l’environnement, ou encore si elle permet aux communautés humaines dépendantes de la forêt de profiter de retombées socio-économiques. Si cet article ne prétend pas aborder ces questions directement, il propose cependant quatre modèles économiques qui peuvent être des alternatives aux systèmes basés sur les concessions forestières et qui pourraient permettre de réduire la pauvreté et améliorer les conditions sociales des Africains qui vivent dans les forêts. Ces alternatives proposées pourraient ainsi être de petites et moyennes entreprises (PME), des entreprises forestières communautaires (EFC), des associations professionnelles ou encore des formes d’alliances avec les concessionnaires forestiers. Les PME forestières sont communément rencontrées dans les économies en voie de développement où elles ont vraisemblablement l’avantage de disposer d’un droit acquis auprès des communautés dans lesquelles elles évoluent et constituent un moyen de légitimer les activités économiques informelles ou souterraines. Les EFC sont assez semblables si ce n’est que les forêts et les entreprises locales appartiennent ou sont gérées par les communautés. Elles se répandent de plus en plus dans les économies en voie de développement mais doivent faire face à un certain nombre d’obstacles sur des questions de marché et d’ordre institutionnel. Les associations professionnelles incluent une vaste gamme de regroupements formels et informels de petits producteurs (comme des réseaux ou des circuits) qui peuvent servir pour faire face à des problèmes de petite envergure, une instabilité économique, une absence d’accès à des marchés et un soutien institutionnel limité. Il est important de noter ici que de telles associations peuvent également jouer un rôle primordial pour influencer les discours politiques. Et pour conclure, notons que les concessions forestières ne sont pas prêtes de disparaître dans de nombreuses régions boisées d’Afrique, et ceci étant, les petites entreprises auraient ainsi intérêt à élaborer des alliances stratégiques, des relations contractuelles et des accords de partenariat avec les concessionnaires. Si chacun des modèles économiques présentés ici à titre d’alternative a ses avantages et ses inconvénients, sans oublier leurs succès et leurs échecs, le but poursuivi dans cet article est de formuler des recommandations destinées à la société civile, aux gouvernements, aux acteurs économiques, aux communautés et à d’autres dépositaires motivés pour catalyser et créer un environnement capable de supporter que de telles entreprises réussissent dans les régions forestières d’Afrique. On note ainsi qu’il y a un réel besoin de récolter et de disséminer les données quantitatives sur les contributions socio-économiques qu’apportent les petites entreprises, mais aussi de concevoir des interventions pertinentes qui prennent en compte la variabilité extrême des paysages socio-politiques en Afrique, et enfin de développer des plans d’action pleinement fondés sur des propositions de valeurs commercialisables.

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Published

18-12-2009

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Invited Contributions