A combined research agenda towards integrated conservation and development for Madagascar

Authors

  • Jörg U. Ganzhorn

DOI:

https://doi.org/10.4314/24

Abstract

Better integration of social and natural science activities seems to be the key to improve the efficiency of conservation and development. While there is no recipe for success, this paper argues that conservation has to pay for itself if it wants to be anchored in presentday-societies. In systems where humans depend largely on subsistence activities, economic benefits from conservation must outweigh the benefits from increasing these activities. Coming from a natural science perspective, this paper proposes some activities that could improve the basis for decision - making and contribute to the long-term integration of sustainable conservation and development. It is argued that experiences from various projects must be evaluated and be accessible; data should be stored in a central database that can be used to develop future programs; restoration of various sorts providing direct income for the local human populations (including gardens, native and exotic tree plantations with valuable species) should be a priority; and natural science projects should add analyses of processes to the present preponderance of describing patterns. All these activities should result in integrated action to maintain natural biodiversity as a key component to maintain and improve local livelihoods.

 

RÉSUMÉ

La clef de la réussite pour assurer la protection de la nature et le développement passe par une meilleure intégration des activités élaborées dans le cadre des sciences sociales et celui des sciences naturelles. L’objet n’est pas ici d’énoncer les ingrédients d’une utopique recette miracle mais de montrer que la protection de la nature doit être assimilée à une activité rentable si elle veut s’ancrer dans la réalité quotidienne des sociétés humaines. Dans des systèmes où les gens sont étroitement liés aux activités de subsistance, les avantages économiques de la conservation de la nature doivent dépasser ceux de l’augmentation des activités de subsistance. En partant d’une perspective des sciences naturelles, cet article propose de considérer quelques points qui pourraient améliorer les fondements dans toute prise de décision et qui pourraient contribuer à établir une base qui servira à l’intégration à long terme de la conservation et du développement durables. Ce plaidoyer porte sur les points suivants : (1) Les expériences acquises dans les différents projets doivent être évaluées et archivées afin d’être accessibles aux élaborateurs de nouveaux projets à venir. (2) Les données doivent être stockées dans une base de données centrale qui pourra être utilisée pour élaborer de futurs programmes destinés à la gestion pérenne des espaces. Elle devra contenir les résultats de recherches intégrées et croisées sur plusieurs disciplines, de recherches appliquées aux problèmes pour les hommes et en même temps des résultats de recherches de base sur les sciences naturelles. Cet ensemble devra être accessible pour fournir des services et des conseils aux politiques, aux décideurs et aux intervenants. (3) Les activités de restauration de toutes sortes devraient être prioritaires. Il en est de la réhabilitation des jachères ou de la restauration d’écosystèmes naturels, et on trouvera des activités menées dans des jardins, des cultures de rente, des plantations arborées d’essences recherchées, qu’elles soient indigènes ou allogènes, et des habitats originels. La mosaïque d’habitats doit être élaborée de telle manière qu’elle permettra de produire des revenus directs pour les gens de la région, d’une façon ou d’une autre. Les recherches portant sur la nature devraient limiter la prépondérance actuelle à décrire des schémas pour aborder davantage des analyses portant sur les processus et fonctions. Ces analyses devraient tenter de comprendre les processus sous-jacents qui expliqueraient, non seulement la répartition actuelles des espèces mais aussi les services et fonctions fournis par les écosystèmes. Toutes ces activités devraient aboutir à des actions intégrées pour maintenir la biodiversité naturelle en tant que composante clef pour maintenir et améliorer les moyens d’existence locaux.

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15-12-2010

Issue

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Invited Contributions